Le 9 décembre de chaque année, le monde célèbre la “Journée Internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime”. Elle a été adoptée par la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa 69ème session du 11 septembre 2015.
Le Forum pour la Mémoire Vigilante , FMV, une Organisation Non-Gouvernementale, s’est rallié au monde entier pour célébrer cette journée. Elle a saisi cette occasion pour inviter tous les États membres et observateurs, tous les organismes des Nations Unies et les autres organisations internationales et régionales ainsi que la société civile à s’impliquer davantage pour la prévention de ce crime.
Cette journée a coïncidé avec la journée des droits de l’homme qui a été célébrée le 10 décembre. Et une délégation de trois membres du FMV dont son représentant légal Mr Ferdinand Ndayiragiye a pris part aux cérémonies marquant cette journée des droits humains à Kigali au Rwanda.
“Aux cotés des Coordonateurs Résidents des Nations Unies au Rwanda et en République du Congo, nous avons parlé de l’éducation des enfants,une question qui touche à coeur le FMV” a tenu à souligner Mr Ferdinand Ndayiragiye.
Lorsque les Nations Unies ont lancé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide en 1948, la volonté proclamée était de libérer l’humanité de ce fléau odieux. Malgré les efforts déployés et les outils importants mis à la disposition des États, rappelle le FMV, L’on parle encore des crimes de génocide et de l’expansion de l’idéologie du génocide.
“Des millions de personnes perdent leur vie en Afrique, en Asie et même en Europe à cause de leur identité nationale, ethnique, raciale, religieuse et politique” a indiqué le représentant légal du FMV avant d’ajouter que l’Afrique des grands lacs reste le terrain des violations graves des droits de l’homme ainsi que la commission des crimes de guerre et de génocide.
Le Forum pour la Mémoire Vigilante, recommande à l’ONU, de s’investir fermement pour la mise en application de la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide ainsi que tous les instruments qui s’y rapportent partout où la nécessité s’impose.
Cette ONG recommande également aux Nations Unies de soutenir les programmes d’éducation sur le génocide, éducation à la paix et à la cohabitation pacifique avec un accent particulier dans les pays à risque du génocide.
En septembre 2005, au sommet mondial des Nations Unies, tous les membres ont officiellement accepté la responsabilité de chaque Etat de protéger sa population du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité.
Le Forum pour la Mémoire Vigilante interpelle ces Etats membres et observateurs, de respecter leurs engagements.